Les yeux de Sophie
Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler du récent roman de Jojo Moyes «Les yeux de Sophie». Cette auteure que j’ai découverte grâce à «Avant toi», dont je vous ai parlé dans une critique précédente, raconte l’histoire de deux femmes dont le destin est lié, malgré que cent ans séparent les époques dans lesquelles elles vivent.
Résumé : « J’ai cru que c’était la fin du monde. J’ai cru que rien de bon ne pourrait plus m’arriver. Je ne mangeais plus, je ne sortais plus. Je ne voulais plus voir personne. Mais j’ai survécu. Contre toute attente, j’ai fini par surmonter l’insurmontable et, petit à petit, la vie m’a paru vivable. »
Paris, 1916. Sophie Lefèvre doit prendre soin de sa famille alors que son mari part pour le front. Quand la ville tombe entre les mains de l’armée allemande, au milieu de la Première Guerre mondiale, Sophie est contrainte de faire le service tous les soirs à l’hôtel où réside la Wehrmacht. À l’instant où le nouveau commandant découvre le portrait qu’Édouard a fait de sa femme, cette image l’obsède. Une dangereuse obsession qui menace la réputation, la famille et la vie de Sophie, et va la conduire à prendre une terrible décision.
Un siècle plus tard, à Londres, Liv Halston reçoit ce portrait en cadeau de la part de son mari avant de recueillir son dernier soupir. Sa vie est bouleversée de plus belle lorsqu’une rencontre fortuite lui permet de découvrir la véritable histoire de ce tableau.»
J’ai beaucoup aimé Sophie et découvrir les dessous de l’occupation Allemande de 1916. Quelle période terrible pour les Français, victimes de sévices de toutes sortes. Sophie est forte, attachante et fait preuve d’une résilience hors du commun. Un peu plus difficile de m’attacher à Liv, dont l’histoire, bien qu’intéressante, ne m’a pas donné les sensations auxquelles je m’attendais de l’auteure de «AVANT TOI». Par contre, j’ai beaucoup apprécié le fait de me plonger dans l'histoire de l'art, dans les comportements des Allemands envers les Juifs. Sur un fond d’histoire d’amour, on y parle non seulement de la Première Guerre, mais aussi de la seconde et de tous les tableaux et objets d'art que Goering avait volés aux Juifs et autres prisonniers de guerre. Ce ne sont pas des sujets auxquels je suis habituée et j’ai bien aimé les découvrir. De plus, l’enquête et le procès apportent un côté policier à ce roman. Bien qu’il ne suscite pas la dépendance qui vous oblige à tout laisser de côté pour le terminer, il vous fera passer de très bons moments.